1965
En 1965, la Walter and Duncan Gordon Foundation a été établie par les frères Duncan et Walter Lockhart Gordon et par Elizabeth Gordon, épouse de Walter. Les objectifs de la fondation ont été définis de manière générale comme suit : « promouvoir, aider et s’engager dans des activités caritatives partout au Canada ».
Fondateurs
Walter Gordon
Né à Toronto le 27 janvier 1906, Walter Lockhart Gordon était l’aîné des trois fils et des deux filles du lieutenant-colonel Harry Duncan Lockhart Gordon et de Kathleen H. Cassels.
Le père de Gordon a servi avec distinction durant la Première Guerre mondiale, et son épouse ainsi que ses deux enfants les plus âgés (Walter and Hugh) ont vécu plusieurs de ces années (1915-1918) en Angleterre où les deux fils ont fréquenté l’école préparatoire de Grange. Gordon a souligné que c’est durant cette période qu’il a fait l’expérience d’un sentiment naissant de son identité canadienne. Alors qu’il fréquentait l’école en Angleterre, il contracte la polio. La maladie a affecté sa vision et paralysé certains de ses muscles faciaux.
À leur retour au Canada, Walter Gordon suit les traces de son père, et étudie au Upper Canada College à Toronto et au Collège militaire royal du Canada à Kingston.
En 1927, il rejoint le cabinet comptable familial Clarkson, Gordon and Company et devient associé en 1935.
En 1939, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, Gordon, surnommé le « magicien des chiffres », est recruté pour aider à la création de la Commission de contrôle du change étranger. Pendant les années de guerre, il est conseiller spécial auprès du sous-ministre des Finances. En 1946, il préside la Commission royale d’enquête sur les classifications administratives dans la fonction publique. Pendant les années d’après-guerre, il contribue également à la réorganisation d’Ontario Hydro, ouvrant ainsi la voie à son développement futur.
En 1955, Gordon, qui est membre du conseil des gouverneurs de l’université de Toronto et ancien président de la Chambre de commerce de Toronto, reçoit une demande du Premier Ministre St-Laurent afin de présider la Commission royale d’enquête sur les perspectives économiques du Canada (1955-1957).
La Commission Gordon, créée en réponse à la montée progressive de la propriété étrangère dans l’économie canadienne, s’est penchée sur des préoccupations qui ont été réexaminées par Gordon tout au long de sa carrière et qui se sont ensuite traduites par la création de la Fondation.
Lors des élections fédérales de 1962, Gordon est élu à la Chambre des communes en tant que libéral pour la circonscription de Toronto-Davenport dans le gouvernement du Premier ministre Lester B. Pearson. Il a été ministre des Finances entre 1963 et 1965, et président du Conseil privé de 1967-1968. Ces années ont été caractérisées par sa préoccupation constante pour le contrôle de l’économie canadienne et son soutien aux nouveaux programmes sociaux.
En 1968, après avoir décliné une invitation à rejoindre le gouvernement du Premier Ministre nouvellement élu Pierre Trudeau, dont il avait soutenu la chefferie, Gordon retourne à sa carrière professionnelle. Cependant, il continue à prôner un plus grand contrôle canadien de l’économie du pays et, en 1970, contribue à la création du Comité pour un Canada indépendant. Le CCI, qui a été actif jusqu’en 1981, comprenait des membres d’un large éventail de professions et des trois principaux partis politiques. Le Comité a publié un certain nombre d’ouvrages sur le nationalisme économique et, dans l’ensemble, a réalisé un grand nombre de ses objectifs.
Gordon a également été président de l’Institut canadien de politique économique de 1978 à 1984, chancelier de l’université York de 1973 à 1977, et agrégé supérieur au Collège Massey de 1973 à 1978.
Walter Gordon a été une inspiration pour plus d’une génération de Canadiens et on se souvient encore de lui aujourd’hui pour sa défense inébranlable de l’indépendance économique et de la souveraineté du Canada. Son héritage philanthropique continue à servir de brillant exemple de son engagement et de celui de sa famille en faveur du bien public. Cet engagement fait partie intégrante du travail continu des directeurs et du personnel de la Fondation.
La passion de Walter Gordon pour la politique publique a été à l’origine d’une grande partie des dons accordés par la Fondation au cours des premières années. Par exemple, un soutien a été apporté à l’Institut canadien des affaires publiques, à l’Institut canadien de politique économique, à l’Institut canadien des affaires internationales et au Massey College, où Walter Gordon a été agrégé supérieur. Dans la lignée de cet héritage, la Fondation a doté le Forum Walter Gordon sur les politiques publiques en 1990, qui est maintenant un événement annuel très attendu au College Massey.
Walter Gordon était largement connu et respecté pour son engagement de principe envers son pays et sa généreuse philanthropie. Entre autres honneurs, il a été fait Commander of the British Empire et Compagnon de l’Ordre du Canada.
Duncan Gordon
Né en 1914, Duncan Lockhart Gordon était le troisième fils du lieutenant-colonel Harry Duncan Lockhart Gordon et des cinq enfants de Kathleen H. Cassels. Comme son père et ses deux frères aînés, il a fait ses études à Upper Canada College de Toronto et au Collège militaire royal du Canada à Kingston.
Il a servi en uniforme du début à la fin de la Deuxième Guerre mondiale – plus de six ans – et a été élevé au rang de lieutenant-colonel. Alors qu’il combat avec les forces canadiennes en Italie, Duncan est blessé à la bataille de Monte Casino. Il a reçu la médaille de Member of the British Empire (MBE) ainsi que l’Étoile d’Italie et d’autres décorations militaires de campagne.
À son retour d’Europe après la Deuxième Guerre mondiale, Duncan Gordon a rejoint Clarkson, Gordon & Company où il est devenu associé principal et a dirigé la société après l’entrée en politique de son frère.
Bien qu’il ait eu un profil public plus discret que Walter, il s’est engagé avec passion dans le développement de l’hôpital pour enfants malades de Toronto et a été pendant de nombreuses années président de son conseil d’administration.
Son intérêt pour les questions de santé se reflète dans le travail de la Fondation entre 1965 et 1987. Parmi ses bénéficiaires figuraient l’Institut canadien de la santé infantile, l’Ambulance Saint-Jean, l’Hôpital général de Montréal, l’Hôpital général de Toronto, le Fonds de l’hôpital St. Michael, le Fonds national pour la santé mentale, l’Association canadienne des paraplégiques, l’Association contre le lupus, Mourir dans la dignité, Hospice King et l’hospice Casey House.
En 1987, il a été décoré de l’Ordre du Canada.
Elizabeth Gordon
Grâce à son intelligence vive, à son sens aigu du rôle et des responsabilités de chacun dans la société et à son énergie débordante, Elizabeth Gordon a exercé une grande influence au sein de sa famille, le monde artistique torontois de son époque.
Elle a vivement soutenu les intérêts et la carrière de son mari, Walter Gordon, et a joué un rôle clé dans le profil de la Gordon Foundation. Outre ses amis et sa famille, ses passions étaient l’art, les musées – pour montrer et partager l’art – et la valeur publique d’un bon concept. L’une de ses principales contributions à la Gordon Foundation a été d’insister sur l’octroi de subventions pour les arts.
Elizabeth Marjorie Leith (Counsell) Gordon est née à Hamilton en Ontario. Elle était la petite-fille de George Gibbons, QC, un avocat de London, Ontario, qui a élaboré le Traité des eaux limitrophes internationales de 1908 entre les États-Unis et le Canada. Le traité est toujours en vigueur et définit les obligations et la ligne de démarcation internationale à travers les Grands Lacs – dont la substance est devenue par la suite un élément central du programme de la Gordon Foundation sur les questions relatives à l’eau.
Elle a fréquenté des écoles privées, puis s’est rendue en Europe pour poursuivre ses études. C’est là qu’elle a développé un intérêt durable pour l’art, l’histoire et la culture. Elizabeth a étudié l’art et la sculpture à Paris et, à son retour au Canada, elle a poursuivi ses études avec Frances Loring et Florence Wylde.
Elle est revenue au Canada pour épouser Walter Gordon, qui débutait dans l’entreprise familiale. Elle et Walter ont eu trois enfants : Kyra, Jane et John.
Après la naissance de sa deuxième fille, Jane, et avec le début de la Deuxième Guerre mondiale, la famille s’installe à Ottawa. À cette époque, son frère John est gravement blessé à Dieppe. À la suite de ces changements, Elizabeth n’a pas poursuivi sa carrière artistique personnelle.
Pendant de nombreuses années, Elizabeth a dirigé ou a été active au sein du Comité des femmes de l’Art Gallery of Toronto – aujourd’hui le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO). Selon ses propres termes, elle a défini leur mission comme suit : « stimuler l’intérêt pour le musée et augmenter le nombre de ses membres ».
À cette fin, elle et le Comité ont inauguré un certain nombre d’activités. Celles-ci comprenaient – entre autres – des déjeuners de la Galerie qui se tenaient après chaque vernissage. Les membres du Comité étaient chargés de préparer et de servir les déjeuners, dont le prix était d’un dollar. Elles ont également mis en place une série de conférences sur des sujets aussi variés que l’art floral, la porcelaine ancienne ou Picasso, une vente annuelle de peintures et de sculptures, ainsi que des visites d’ateliers d’artistes.
Bon nombre des peintures et sculptures les plus prisées de l’AGO témoignent de sa détermination à diriger, à collecter des fonds et à faire preuve d’un œil connaisseur. En-dehors de son rôle de mécène, Elizabeth a su établir des amitiés chaleureuses et durables avec de nombreux artistes canadiens de premier plan de sa génération.
Jusqu’au début des années 1990, Elizabeth a encouragé les galeries d’art et les musées émergents de l’Ontario en apportant un soutien par le biais de la Fondation pour permettre l’achat d’œuvres d’art originales. Le premier don artistique a été accordé en 1969 à l’AGO. La Fondation a également contribué au Toronto Dance Theatre, au Shaw Festival et au Tarragon Theatre, cofondés par sa fille Jane Glassco.
À la mémoire d’Elizabeth, la Fondation poursuit le programme artistique Elizabeth L. Gordon, qui permet aux musées publics de l’Ontario d’élargir leurs collections. Une évaluation du Art Program, entreprise en 2000, a fortement affirmé la portée de ce modeste programme de subventions de contrepartie.
Tout au long de leur mariage, Elizabeth a été un grand soutien pour Walter Gordon. Ils partageaient une passion pour la découverte et les voyages à travers le monde pour constater par eux-mêmes comment fonctionnaient les gens et les pays différents. Cependant, ils n’étaient jamais été aussi heureux que dans leur propriété de campagne au nord de Toronto – qu’ils ont transformée de marécages et de moraines glaciaires chauves en une forêt dense avec des jardins splendides et des champs productifs; un environnement naturel protégé, et un témoignage de leur amour de la terre et de leur pays.
Kyra L. Montagu
Kyra Montagu est psychothérapeute et psychanalyste à Cambridge, Massachusetts, après une précédente carrière au cours de laquelle elle a développé de nombreux programmes avec des musées et des artistes de la région de Boston. Elle s’intéresse de plus en plus récemment aux questions touchant les réfugiés et leurs moyens de subsistance.
Kyra est mariée à Jean (Coco) Montagu et est la mère de Sasha et Dominic Montagu.
John Gordon
Le plus jeune des enfants Gordon, John Gordon est né en 1946 et a suivi les traces de son père Walter, en se forgeant une carrière de comptable agréé et, plus tard, de promoteur foncier. La participation de John à la Fondation a commencé alors que celle-ci se réinventait du milieu à la fin des années 80 suite au décès de Walter et de Duncan en 1987.
Alors que chacun des enfants Gordon assumait une position de leader et une orientation individuelle au sein de la Fondation, la passion de John pour l’éducation a émergé; avec un accent particulier sur l’amélioration des écoles publiques au Canada et le soutien aux jeunes à risque. Il a dirigé le programme éducatif de la Gordon Foundation pendant huit ans, en se faisant le promoteur de nombreuses initiatives à succès, notamment « Student Voices », une étude sur la manière de renforcer la confiance des étudiants et la conférence « Listening to the Voices » qui a suivi.
C’est le travail de John dans le cadre du Manitoba School Improvement Program (MSIP) qui reflète le mieux sa passion, son style professionnel et son engagement. Conçu pour être simple, direct et innovant, le MSIP a été lancé en 1990 pour soutenir tous les programmes ou initiatives valables conçus par les éducateurs de Winnipeg pour améliorer l’expérience d’apprentissage de leurs élèves. À l’époque, le Manitoba n’avait pas encore normalisé l’enseignement public et John a reconnu la possibilité d’innover et d’améliorer l’expérience des élèves et des éducateurs.
John Gordon est décédé le 16 octobre 2015. Il a joué un rôle essentiel dans la modernisation de la Gordon Foundation et sa passion pour l’éducation s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui grâce au programme Jane Glassco Northern Fellowship. La passion de John continue de servir d’inspiration et les Glassco Fellows incarnent tout ce que John représentait : de jeunes leaders dynamiques engagés dans la prospérité et l’indépendance de leurs communautés et de leurs modes de vie.
Jane Glassco
Grâce à son travail inlassable avec la Gordon Foundation, Jane Lockhart Glassco (née Gordon) a sensibilisé la communauté philanthropique aux communautés autochtones, aux idées et aux projets du Nord. Son esprit vif et sa nature passionnée lui ont permis de faire entendre sa voix au sujet de l’amélioration de l’éducation au Canada, ainsi que sur le renforcement de notre souveraineté sur l’eau et les frontières nordiques du Canada, afin de mieux protéger à la fois les ressources naturelles et les droits des autochtones.
« Jane a façonné l’un des héritages de fondations philanthropiques les plus connus et les plus durables au pays ». Elle n’a jamais fléchi dans son engagement envers le Nord et ses peuples, et a montré un vif intérêt pour ce que les gens sur le terrain, dans les communautés, avaient à dire, et non pour ce que les experts et les dirigeants politiques avaient à dire. « Elle avait une très grande longueur d’avance dans sa façon de penser au sujet du changement social », a déclaré James Stauch, ancien vice-président de la Gordon Foundation, qui a travaillé aux côtés de Jane pendant de nombreuses années.
En plus de son dévouement pour le Nord par l’intermédiaire de la Gordon Foundation, Jane a contribué à la fondation du Tarragon Theatre, mettant à profit son instinct pour repérer les œuvres d’auteurs canadiens alors inconnus, et a été l’une des premières à organiser des matinées Payez ce que vous pouvez, rendant ainsi le théâtre de qualité plus accessible à tous les Canadiens.
Elle s’est ensuite lancée dans le journalisme, en faisant la une des journaux environnementaux sur les lotissements de Scarborough construits sciemment au-dessus d’un dépotoir nucléaire abandonné.
À la CBC, elle a été une journaliste enquêteuse et productrice courageuse et tenace, d’abord pour Marketplace, puis comme productrice de reportages primés pour Wonderstruck. Jane a montré sa passion pour le Canada et pour les gens dans sa série documentaire « Our Stories », qui se concentre sur les impacts positifs sur la vie canadienne de tant de gens issus de différents groupes d’immigrants et d’autochtones. Jane était probablement la plus fière de son travail de militante et d’écologiste.
Jane est décédée paisiblement à son domicile le 28 avril 2010, entourée de sa famille et de ses amis.
Suite à son décès, la Gordon Foundation a rendu hommage à Jane en lançant la Bourse nordique Jane Glassco, dont le but est d’aider à mettre en relation les jeunes du Nord avec un soutien pour construire leur propre avenir et amplifier leur voix sur les questions de politique publique.
Elle a fait preuve d’une véritable intendance de la terre en transformant sa ferme familiale, en protégeant plus de 300 acres de ce qui était autrefois des champs érodés et abandonnés, en bois, en prairies et en zones humides qui forment aujourd’hui le cœur de la Oak Ridges Moraine Land Trust. Elle a reçu le prix Charles Sauriol 2007 pour l’environnement, décerné par Robert Kennedy Jr. en reconnaissance de son don pour la conservation de l’environnement à la population de l’Ontario.
Jane a joué de nombreux rôles dans sa vie : fille, sœur, mère, grand-mère, belle-mère, éleveuse de moutons, « enfant-fleur » sauvage et famille de substitution pour beaucoup, beaucoup d’amis. Elle a ouvert les bras au monde de bien des façons, depuis sa passion précoce pour le métier de médecin jusqu’à ses efforts étonnants dans le théâtre, le journalisme, le cinéma et l’activisme communautaire. Son évolution en tant qu’éleveuse d’agneaux biologiques, environnementaliste et activiste/ philanthrope a été une belle synergie de ses passions. Tout au long de sa vie, elle a été un mentor qui a inspiré l’innovation et la compassion, en prenant des risques et en faisant preuve de respect.
Tous ceux qui ont appris à la connaître ont été touchés par son caractère coloré, sa compassion, son amour, son honnêteté sans faille, son espièglerie, son humour impardonnable et son respect pour l’art, la vie et le monde naturel et la nécessité de le protéger. Et de s’y promener un peu.
1966
En 1966, aux débuts de la Fondation, les fondateurs avaient chacun une orientation personnelle pour leurs dons, étroitement liée à leurs passions personnelles et professionnelles : pour Walter, c’était la politique économique publique; pour Duncan, les soins de santé et les services aux régions éloignées du Nord; et pour Elizabeth, les arts. La plupart des premières activités de la Gordon Foundation se sont concentrées sur l’octroi de subventions et de financements liés à ces domaines distincts.
1969
En 1969, la première dotation artistique de la Gordon Foundation a été accordée au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Elizabeth Gordon a soutenu avec avidité les arts et a guidé les efforts de la Fondation dans ce domaine jusqu’au début des années 1990.
1970
En 1970, les enfants adultes de Walter et Elizabeth Gordon – Kyra, Jane et John – ont été ajoutés aux administrateurs de la Fondation, jouant ainsi un rôle actif dans la gestion courante et l’orientation stratégique de la Fondation.
1972
En 1972, la Gordon Foundation a soutenu le Comité pour un Canada indépendant, témoignant ainsi du dévouement de Walter Gordon à l’idéal de l’indépendance économique du Canada.
1973
Fort de son engagement envers l’amélioration des soins de santé, Duncan Gordon a été président du conseil d’administration de l’hôpital pour enfants malades de Toronto de 1973 à 1984. Commençant comme administrateur en 1955, Duncan a siégé au conseil d’administration pendant 28 ans.
1980
Après avoir soutenu de nombreuses initiatives de maintien et de rétablissement de la paix et de désarmement nucléaire tout au long des années 70, la Gordon Foundation a officialisé un programme de paix et de sécurité en 1980. Entre 1980 et 1998, des dons ont été accordés à 46 organisations œuvrant dans le domaine de la paix et de la sécurité.
1981
En 1981, la Gordon Foundation a soutenu Pollution Probe. Ce don initial a conduit à un partenariat pluriannuel avec la Coalition on Acid Rain, renforçant l’intérêt initial de la famille Gordon pour les questions environnementales au Canada.
Aujourd’hui, Pollution Probe reste une organisation de premier plan qui se concentre sur les communautés, la santé et l’environnement.
1987
En 1987, les frères et membres fondateurs de la Gordon Foundation, Walter et Duncan Lockhart Gordon, sont décédés à 8 mois d’intervalle.
Après le décès de Walter et Duncan, les enfants de Walter et Elizabeth Gordon, Kyra Montagu, Jane Glassco et John Lockhart Gordon, ont assumé la direction de la Fondation et du Conseil d’administration.
1989
En 1989, Donald S. Rickerd a été nommé directeur général de la Gordon Foundation, poste qu’il a occupé jusqu’en 1990. En tant que directeur général, M. Rickerd s’est concentré sur des dons dans les domaines suivants : l’éducation ( bourse aux étudiants d’origine autochtone de la Dalhousie Law School); la paix et le désarmement (dons au Centre canadien pour le contrôle des armes et le désarmement, l’Institut canadien des affaires internationales); les questions nordiques ( don à l’Association canadienne des Nations unies pour un séminaire mondial sur la sécurité circumpolaire); et les arts (dons à la Canadian Native Arts Foundation, Art Gallery of Hamilton).
Toujours en 1989, la Gordon Foundation a lancé un programme d’éducation officiel dirigé par John Gordon. Au cours des 11 années suivantes, le programme s’est concentré sur le renforcement de l’éducation publique au niveau de l’école secondaire dans tout le Canada
Le Manitoba School Improvement Program (MSIB) est devenu la pièce maîtresse des intérêts émergents de la Fondation en matière d’éducation, avec pour objectif d’améliorer les expériences d’apprentissage et les résultats des élèves du premier et du deuxième cycle du secondaire au Manitoba – en particulier les élèves à risque – en renforçant la capacité des écoles à faire participer les élèves à leur propre apprentissage.
1990
En 1990, la Fondation a doté le Forum Walter Gordon sur les politiques publiques au Collège Massey, en s’appuyant sur la passion de longue date de Walter pour la politique publique.
Également en 1990, la Fondation a nommé Christine Lee comme directrice générale remplaçant Donald S. Rickerd. Mme Lee a occupé cette fonction jusqu’en 2002, en concentrant les dons de la Fondation sur l’éducation, la sécurité de l’Arctique, les arts et la protection de l’environnement.
1991
La stratégie de protection de l’environnement arctique (SPEA) est née à la suite de réunions entre les responsables des huit nations arctiques pour discuter des mesures de protection de l’environnement arctique.
La SPEA encourage la coopération en matière de surveillance, d’évaluation, de protection, de préparation et d’intervention en cas d’urgence et de conservation dans l’Arctique. Elle a été qualifiée de réalisation politique majeure de l’après-guerre froide, représentant un accord multinational de grande envergure pour la protection de l’environnement.
1996
En 1996, la création officielle du Conseil de l’Arctique, signé par les huit nations arctiques et les représentants autochtones, a eu lieu à Ottawa.
À l’époque, le ministre des affaires étrangères, Lloyd Axworthy, a remercié « les coprésidents du panel du Conseil de l’Arctique, créé en 1990 avec le soutien de la Fondation Walter et Duncan Gordon, et les membres du panel pour leurs efforts qui ont permis d’établir le travail préliminaire pour cette journée ».
Le Conseil de l’Arctique, qui est une contribution canadienne à la paix dans le monde, continue de fonctionner jusqu’à ce jour en maintenant une participation autochtone permanente et une prise de décision par consensus.
1997
« Voices from the Bay » est publié à l’issue d’une étude de trois ans financée par la Gordon Foundation, à laquelle ont participé les 28 communautés inuites et cries des environs de la baie d’Hudson et de la baie James.
Les groupes se sont rencontrés et réunis pour la première fois dans l’histoire afin de répondre à la construction prévue du projet d’Hydro-Québec sur la Grande rivière de la Baleine. Voices from the Bay a depuis été reconnu au niveau national et international comme un point de repère dans l’utilisation et la communication des connaissances environnementales traditionnelles autochtones.
2001
En 2001, la Gordon Foundation a contribué à la création du Program on Water Issues (POWI) à la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto, qui réunit des scientifiques, des experts et des décideurs politiques pour évaluer l’état des ressources en eau du Canada et promouvoir l’éducation du public sur les priorités en matière d’eau.
En tant que fondateur de POWI, la Gordon Foundation est fière d’avoir investi dans la mission de POWI, qui consiste à créer des opportunités pour les membres des secteurs privé, public, universitaire et à but non lucratif de se joindre à la recherche collaborative, au dialogue et à l’éducation. La fondation a terminé son financement du programme en 2016.
Toujours en 2001, la fondation a soutenu la création de l’école de droit Akitsiraq, où un programme de quatre ans a permis de délivrer un diplôme de droit canadien avec un contexte culturel fortement inuit pour les étudiants de la région.
2002
En 2002, la Gordon Foundation a nommé Patrick Johnston président et directeur général, succédant ainsi à l’ancienne directrice générale, Christine Lee.
En tant que président et directeur général, M. Johnson a affiné l’orientation de la Fondation pour y inclure un programme mondial de bourses pour les jeunes (Global Youth Fellowship Program), ainsi que des dons pour les questions relatives à l’eau et au Nord. M. Johnson a occupé le poste de président et de directeur général de 2002 à 2009.
2005
La Gordon Foundation a publié « Buried Treasure : Groundwater Permitting and Pricing in Canada » par Linda Knowlan en 2005.
Cette publication a mis en lumière le fait que 80 % des Canadiens dépendent des eaux souterraines, tout en soulignant les menaces spécifiques qui pèsent sur la durabilité des eaux souterraines et les politiques publiques nécessaires pour les protéger.
2007
En 2007, la Fondation a rassemblé divers experts pour contribuer à la publication « Changing the Flow » : A Blueprint for Federal Action on Freshwater ». De cette collaboration est né le Forum for Leadership on Water (FLOW), une association d’experts en eau non partisane qui continue à rechercher activement et à protéger les ressources en eau douce et les écosystèmes.
Toujours en 2007, à la suite d’une réunion exploratoire avec des dirigeants communautaires et des experts mondiaux à Fort Good Hope, dans les T.N.-O., des travaux ont commencé pour élaborer la trousse à outils communautaire IBA. L’objectif de cette trousse à outils – qui a été mise à jour en 2015 – est d’aider les communautés, les négociateurs et les consultants à conclure des ententes d’avantages positives pour les communautés autochtones qui négocient des revendications territoriales ou l’exploitation des ressources.
2008
Le programme POWI, avec le soutien de la Gordon Foundation, et le Canadian Water Issues Council développent un modèle de statut fédéral pour préserver l’eau du Canada des exportations en vrac en 2008. Ces travaux contribueront ensuite à l’adoption du projet de loi C-383 en 2013, une loi modifiant la Loi du traité des eaux limitrophes internationales et la Loi sur les ouvrages destinés à l’amélioration des cours d’eau internationaux, qui vise à interdire et à prévenir les exportations d’eau en vrac.
Toujours en 2008, la Fondation a reçu le prix annuel de l’International Funders for Indigenous Peoples (IFIP) « en reconnaissance des … efforts déployés pour aider les Premières nations, les Inuits et les autres peuples du Nord à élaborer des politiques publiques qui tiennent compte des priorités et des traditions culturelles et les renforcent ».
2009
En 2009, Tom Axworthy, conseiller de longue date de la Fondation, a été nommé président-directeur général de la Gordon Foundation, succédant ainsi à Patrick Johnson et assumant cette fonction de 2009 à 2015.
Confronté à des ressources financières limitées en raison du ralentissement économique mondial, M. Axworthy a fait évoluer la Fondation vers un modèle opérationnel caractérisé par la gestion interne des initiatives développées par la Fondation.
2010
L’université Dechinta Bush a été inaugurée et en 2010, 38 étudiants ont participé à un trimestre d’hiver/printemps de six semaines. La Gordon Foundation a soutenu la création de l’université, en finançant l’élaboration d’un plan économique et universitaire pour soutenir la faisabilité de Dechinta et en organisant une première conférence de pré-lancement du projet.
Par la suite, en partenariat avec l’École Munk des affaires mondiales, la Gordon Foundation a lancé le programme Munk-Gordon de sécurité arctique, qui intègre une définition large de la sécurité, incluant la durabilité environnementale, la préparation aux situations d’urgence, la sécurité alimentaire et sanitaire, la souveraineté et la diplomatie. Le programme a été lancé avec « Rethinking the Top of the World », une publication résumant les attitudes des huit États membres du Conseil de l’Arctique sur les questions nordiques, qui a attiré l’attention des médias du monde entier.
Enfin, en 2010, la Gordon Foundation a lancé the Jane Glassco Northern Fellowship, l’un des programmes les plus ambitieux de son histoire, dont l’objectif est d’améliorer les capacités de leadership grâce à de riches opportunités éducatives dans le Nord. Les participants sont sélectionnés pour prendre part à un programme de politique publique de deux ans, enseigné en grande partie dans le Nord. Les compétences acquises sont ultimement appliquées à un programme politique nordique. Le programme de bourses demeure l’un des plus importants investissements actuels de la Gordon Foundation et reste une pièce maîtresse de notre engagement dans le Nord.
2011
En 2011, la Gordon Foundation a publié « Canada’s Great Basin », un rapport sur le bassin du fleuve Mackenzie, destiné à sensibiliser le grand public à l’importance du bassin versant du Mackenzie pour la durabilité de l’environnement sur le continent.
La Gordon Foundation, WWF Canada et Living Lakes Network Canada se sont associés pour présenter la première Semaine de l’eau du Canada avec le soutien du projet Eau Bleue RBC. La célébration annuelle de l’eau est organisée chaque année pour coïncider avec la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars. Rejoints en 2014 par l’Alliance canadienne d’eau douce, les co-présentateurs encouragent les organisations de l’eau à célébrer leurs eaux domestiques et à profiter de l’occasion pour soulever les questions locales relatives à l’eau.
2012
En 2012, la Fondation a parrainé un atelier du Forum international Rosenberg sur la politique de l’eau afin d’évaluer l’état du bassin du fleuve Mackenzie. Les conclusions ont été publiées dans un rapport intitulé « Rosenberg International Forum : Le bassin du Mackenzie », qui fait plusieurs recommandations clés pour la structure de gouvernance du bassin.
2014
La Gordon Foundation a publié « Cold Amazon » en 2014 avec des événements diffusés à Yellowknife et à Toronto.
Ce documentaire éducatif sur le fleuve Mackenzie est décrit par le directeur artistique de Water Docs comme « un très beau film sur le vaste fleuve Mackenzie dans le Nord canadien; un fleuve que trop d’entre nous ne connaissent pas. Tourné de manière étonnante et rempli d’informations sur son importance pour les communautés locales, l’habitat unique qu’il abrite et son lien vital avec le climat canadien, c’était le film parfait pour ouvrir le festival du film Water Docs 2014. Un documentaire incontournable! »
2015
Mackenzie DataStream a été lancé en 2015, en tant que projet le plus important de la Gordon Foundation exclusivement axé sur la protection de l’un des derniers grands fleuves écologiquement intacts du monde.
Mackenzie DataStream, est une plateforme en ligne donnant accès à des informations sur la qualité de l’eau douce dans le bassin du fleuve Mackenzie. Le système a été construit pour promouvoir le partage des connaissances et soutenir la collaboration et la prise de décision fondée sur des données probantes dans tout le bassin. Le projet pilote – rendu possible grâce à un partenariat avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest – permet aux utilisateurs de Mackenzie DataStream d’accéder, de visualiser et de télécharger des ensembles de données complets sur la qualité de l’eau recueillis par des moniteurs de la qualité de l’eau dans 21 communautés sur plus de 40 sites dans les T.N.-O.
2016
En 2016, Sherry Campbell a rejoint la Fondation en tant que présidente et directrice générale, en remplacement de Tom Axworthy et en apportant une riche expérience de travail avec les communautés autochtones.
Après une phase pilote réussie, la Gordon Foundation a célébré le lancement officiel de Mackenzie DataStream par des événements à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest, et sur la Colline parlementaire à Ottawa. En juin 2016, la Fondation a marqué une étape importante pour DataStream, puisque la Première nation de Fort Nelson a rejoint le projet, marquant ainsi la première communauté du bassin et hors des T.N.-O. à mettre ses données en ligne.
2017
Les programmathons sur les politiques nordiques rassemblent des habitants du Nord pour discuter de questions de politique et créer des solutions politiques tangibles et réalisables. Ce modèle innovant a été lancé cette année, le premier programmathon ayant eu lieu en octobre 2017 à Nain, au Nunatsiavut, et s’est concentré sur les Recommandations sur l’alimentation rurale/traditionnelle.
2018
DataStream, la plate-forme d’accès libre pour le partage de données, a pris de l’expansion en 2018 avec l’élaboration d’un deuxième carrefour au Canada Atlantique. Atlantic DataStream a été lancé en partenariat avec Atlantic Water Network, et la technologie de la chaîne de blocs, rendue possible avec le soutien de la Fondation RBC, a amélioré la sécurité et l’authenticité des données.
Les documents de recherche sur les politiques publiques produits par la cohorte 2015-17 des boursiers de la Bourse nordique Jane Glassco ont été publiés et, pour la première fois, la Fondation les a compilés dans un recueil accessible de recommandations politiques élaborées par et pour le Nord. On y trouve un exposé précieux sur des questions clés, notamment le système judiciaire canadien, la Commission de vérité et de réconciliation, l’autonomie gouvernementale, le développement économique et durable, la communication scientifique et l’éducation.
La cohorte 2018-19 des Boursiers de la Bourse nordique Jane Glassco, la quatrième depuis le début du programme de Bourse en 2010, s’est lancée dans le programme d’élaboration de politiques de deux ans comprenant quatre rassemblements régionaux, une formation aux compétences, un mentorat et des possibilités de réseautage.
Le rapport We Are One Mind a été publié cette année, offrant les perspectives des leaders autochtones émergents sur le cadre stratégique pour l’Arctique.
2019
La première simulation de négociation et de mise en œuvre de traités à l’échelle du Canada a été organisée à Ottawa en février 2019, par la Gordon Foundation et la Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales (LCAC). Elle réunissait 17 leaders autochtones émergents des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, du Yukon, du Québec et de la Colombie-Britannique, quatre négociateurs de traités bien connus, plusieurs experts et des représentants du gouvernement fédéral.
Le troisième programmathon sur les politiques nordiques a également eu lieu. L’événement, qui s’est déroulé à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, a débouché sur une série de recommandations sur le logement dans le Nord.
Lake Winnipeg DataStream, le troisième carrefour de la plateforme en libre accès pour le partage des données sur les eaux, a été lancé en 2019 en partenariat avec la Lake Winnipeg Foundation.
L’année 2019 a vu la publication du rapport Rehausser la surveillance communautaire des eaux au Canada, qui a mis en évidence les mesures réalisables que le gouvernement fédéral peut prendre pour soutenir la surveillance communautaire (CBWM) au Canada. Le rapport fait suite à un dialogue collaboratif organisé par la Gordon Foundation, Living Lakes Canada et WWF-Canada, auquel ont participé plus de 50 praticiens autochtones et non autochtones de premier plan de la gestion communautaire des eaux, scientifiques de l’eau et experts en politiques et en données.
2020
L’année 2020 a vu les programmes de la Fondation s’adapter en raison de la pandémie de la COVID-19. La cinquième cohorte des participants à la Bourse nordique Jane Glassco s’est réunie à Yellowknife en février, avant que leurs rencontres se déroulent en ligne. Les documents de recherche sur les politiques de la quatrième cohorte ont également été publiés. Ils proposent des solutions novatrices pour le Nord sur des sujets aussi variés que l’équité en éducation, le soutien à la santé mentale et la refonte de l’élaboration des traités modernes.
La deuxième simulation nationale de traités, organisée en collaboration avec la Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales (LCAC), s’est tenue les 9 et 10 février 2020 à Gatineau. Plus de 40 leaders autochtones émergents étaient présents, représentant 20 communautés autochtones de la Colombie-Britannique, du Québec, des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut, aux côtés de plusieurs experts et conseillers en matière de traités modernes. Le programme de simulation de traités a continué à se développer, les premiers événements en ligne ayant eu lieu plus tard dans l’année, notamment la simulation de traités en ligne pour les jeunes de la Nation Nisga’a.
Paul Corriveau est devenu le nouveau président de la Fondation, en remplacement de Robert Pace, qui occupait ce poste depuis 2012.
2021
L’initiative Comprendre nos traités a continué à se renforcer. Sept simulations de traités ont eu lieu, y compris la simulation de traité nationale en partenariat avec la Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales. Les participants aux simulations de traités sont confrontés aux réalités de la négociation et de la mise en œuvre d’une partie d’un traité moderne ou d’un accord d’autonomie gouvernementale, ou à la mise en œuvre de traités historiques dans le contexte d’événements actuels. En équipes représentant le Canada, une province ou un territoire et une nation ou organisation autochtone, les participants sont guidés par des conseillers expérimentés alors qu’ils présentent leurs positions et négocient pour parvenir à une entente.
DataStream a lancé son quatrième carrefour régional, Great Lakes DataStream, créant une plateforme à accès ouvert pour le partage des données sur le plus grand système d’eau douce au monde. À la fin de 2021, DataStream avait pris de l’ampleur pour inclure 180 groupes de surveillance et 13 millions de points de données. DataStream a également remporté le prix Social Innovation de Capacity Canada.
2022
Tout au long de 2022, les boursiers de la cinquième cohorte de la Bourse nordique Jane Glassco ont publié des documents de recherche sur les politiques. Les boursiers se sont réunis à Ottawa pour présenter leurs documents de politique individuels aux dirigeants locaux et nationaux, aux anciens élèves, aux amis de la Fondation et aux collègues.
Avec ses partenaires, la Fondation a organisé cinq simulations de traités, notamment la quatrième simulation nationale de traités en février, en partenariat avec la Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales. En octobre, la Fondation a organisé une simulation de traité du Nunavik à Kuujjiaq avec le Qarjuit Youth Council, où les participants ont appris à connaître la Convention de la Baie James et du Nord québécois.
La Fondation a organisé le premier programmathon sur les politiques de l’Arctique à Reykjavík, en Islande, en partenariat avec le Centre international canadien de l’Arctique, et le Forum des maires de l’Arctique. Les participants ont formulé des recommandations de politiques sur la souveraineté alimentaire dans l’Arctique et ont présenté leurs travaux à l’Assemblée du cercle arctique.
DataStream a continué à prendre de l’ampleur partout au Canada en 2022, avec plus de 230 organisations qui ont partagé plus de 28 millions de points de données sur la plateforme. Nous avons marqué le lancement de Great Lakes DataStream en nous réunissant avec les communautés de l’eau à Niagara Falls et à Québec.