Plus tôt cette année, j’ai eu l’occasion d’assister pour la première fois à la simulation de traité nationale à Ottawa. J’ai trouvé que c’était une excellente introduction à l’apprentissage des traités modernes, si l’on veut savoir par où commencer ou continuer à en apprendre davantage à leur sujet. Ce qui m’a vraiment enthousiasmée, c’est une vidéo de la Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales réalisée par les jeunes participants de 2023.

J’ai eu la chance de côtoyer d’autres jeunes et de découvrir ce que c’était que de parvenir à un consensus sur un traité, en participant en tant que Première nation fictive, gouvernement provincial et gouvernement canadien. C’était intimidant de se lancer dans quelque chose que je ne connaissais pas. Au bout du compte, j’ai été reconnaissante de cette expérience. J’ai l’impression d’en avoir plus appris sur les traités pendant ces deux jours que je ne l’ai jamais fait dans ma vie. Cela m’a permis de mieux comprendre et m’a orientée dans la bonne direction pour faire des recherches et en apprendre davantage sur la signature et la mise en œuvre des traités.

En rédigeant ce texte comme agente de liaison pour les projets spéciaux de la nation pour laquelle je travaille, je considère qu’il s’agit d’une excellente occasion pour les années à venir d’impliquer continuellement les jeunes dans cette simulation de traité, de leur donner une expérience pratique de la négociation et de les initier à la mise en œuvre des traités, car c’est, et ce sera, une activité constante au sein de ma nation. Je considère également qu’il s’agit d’une excellente expérience de réseautage, qui permet d’entrer en contact avec des membres des Premières nations de partout au pays et de prendre connaissance de leurs expériences, de leur culture et de leurs enseignements, tout en ayant l’occasion de partager les vôtres.

 

Selon ma propre expérience, ma connaissance des traités a été limitée, et il est difficile de dire d’où cela vient – cela pourrait être une foule de choses, l’école, l’éducation, etc. Quoi qu’il en soit, je comprends mieux ce qu’un traité signifie pour les peuples des Premières nations et pour l’avenir, ainsi que le dur labeur que représentent les négociations, la signature et le travail constant de mise en œuvre des traités dans les communautés des Premières nations. Je reconnais qu’il y a de nombreux rôles à jouer à cet égard, l’un d’entre eux étant la raison d’être de mon propre rôle et la raison pour laquelle j’ai l’opportunité de travailler pour une Première nation – pour aider à la mise en œuvre parmi leurs jeunes.

Cette simulation est un excellent moyen de se familiariser avec les politiques autochtones et de voir ce que font les dirigeants pour apporter des changements au sein des communautés et du gouvernement. Enseigner les protocoles importants, le type de questions à poser à la table des négociations et reconnaître les origines de chacun.

Ma seule recommandation serait de donner plus de temps pour se préparer à la simulation de traité proprement dite. Pour le reste, ce fut une bonne expérience.

Tliniihaksupas – Kae-Lynn Johnson vient de la Première Nation Tseshaht, tout en ayant aussi des liens familiaux avec la Première Nation Huu-ay-aht  du peuple Nuu-chah-nulth de l’Île de Vancouver, Colombie-Britannique.

La cinquième Simulation nationale des traités a eu lieu à Ottawa en février 2024, en partenariat avec Coalition pour les ententes sur les revendications territoriales