Veuillez vous joindre à nous pour accueillir Vivien Carli à la Gordon Foundation en tant que nouvelle directrice de programme.  En guise d’introduction, nous partageons ici une courte séance de questions-réponses avec Vivien :

Parlez-nous un peu de vous.

Comme directrice de programme à la Gordon Foundation, je m’intéresse à l’établissement de partenariats avec les communautés nordiques du Canada afin de co-créer des solutions pour réaliser des changements systémiques à grande échelle. Avant de me joindre à la Fondation, j’ai travaillé dans le secteur à but non lucratif international et avec les communautés des Premières nations et inuites au Canada afin d’élaborer des solutions à des enjeux sociaux complexes. J’ai restructuré le Programme pour des collectivités plus sûres de la Société Makivik afin d’en accroître l’impact et de renforcer les capacités des Nunavimmiut, j’ai mis sur pied des programmes visant à améliorer le bien-être des Autochtones et à favoriser leur autonomisation, et j’ai cofondé le Centre de justice des Premiers Peuples de Montréal, qui est la première organisation autochtone urbaine du Québec à offrir des solutions de rechange aux systèmes judiciaire et correctionnel, dirigées par des Autochtones. Je suis aussi une artiste et je me passionne pour la conservation de la nature, et j’applique ma créativité et mon appréciation de l’environnement naturel à mon travail.

Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail?

Je suis motivée par les changements sociaux à grande échelle et par notre capacité à effectuer des changements grâce aux liens que nous établissons entre nous et avec l’environnement naturel. Grâce à mon travail avec les Inuits et les Premières nations, j’ai découvert l’importance de l’interaction entre l’environnement naturel et social. En intégrant ces enseignements, j’ai pu co-créer certaines des solutions sociales les plus efficaces de ma carrière. Ayant expérimenté les possibilités de changement, je demeure motivée pour établir des partenariats et axer mon travail sur l’amélioration du bien-être de la société.

Qu’est-ce qui est le plus captivant pour vous dans votre rôle de directrice de programme?

Les questions sociales et environnementales devenant de plus en plus complexes, il y a beaucoup à apprendre des enseignements des peuples autochtones et d’une démarche à long terme, au niveau des systèmes. En particulier, nous pouvons tirer des leçons des communautés du Nord du Canada qui sont confrontées à ces problèmes à un rythme plus rapide que dans le sud. La priorité que la Gordon Foundation met sur la protection de l’eau du Canada et l’autonomisation du Nord canadien applique la vision holistique et durable nécessaire pour remédier aux problèmes qui ont une incidence sur notre écosystème dans son ensemble. Dans mon rôle de directrice de programme, j’ai hâte de travailler à travers le Canada pour élaborer des solutions qui auront une portée durable dans tout le pays afin de parvenir à un changement social durable et positif.