Treaty Simulations – from in-person to online
En février dernier, plus de 40 leaders autochtones émergents représentant des communautés de la Colombie-Britannique, du Québec, des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut se sont réunis à Gatineau pour la deuxième Simulation nationale de négociation et de mise en œuvre de traité.
La simulation de traité, organisée en collaboration avec la Coalition pour les accords sur les revendications territoriales (LCAC), a vu les participants négocier et mettre en œuvre un chapitre sur la récolte et la gestion de la faune pour un accord fictif sur les revendications territoriales, tout en étant guidés par une équipe d’experts et de conseillers en matière de traités modernes.
L’événement a été un grand succès, et la planification est en cours pour la troisième simulation de traité nationale, prévue pour mars 2021. Cependant, l’ambiance sera très différente, car, comme tant d’autres événements, il se déroulera entièrement en ligne en raison de la pandémie de la COVID -19.
Les évaluations ont démontré la valeur des simulations de traités en personne, les nouveaux leaders autochtones nous ayant dit que leur intérêt pour leurs traités et leurs connaissances sur ceux-ci avaient considérablement augmenté après y avoir participé.
De nombreuses communautés souhaitant en savoir plus, nous avons commencé à explorer d’autres options lorsqu’il est devenu évident que les événements en personne n’auraient pas lieu dans un avenir rapproché.
Les partenariats sont essentiels
En juillet, après une longue planification et de nombreux appels vidéo, la simulation de traité en ligne pour les jeunes de la Nation Nisga’a a eu lieu pendant deux jours en partenariat avec le gouvernement Nisga’a Lisims (GNL). La structure et l’ordre du jour étaient similaires à ceux d’une simulation en personne – 11 leaders nisga’a émergents ont été guidés par des experts en matière de traités, notamment Corinne McKay, secrétaire-trésorière du GNL, John B. Zoe, négociateur de l’accord Tłı̨chǫ, et Jordan Peterson, ancien chef adjoint du Conseil tribal des Gwich’in.
Au lieu de se retirer dans les couloirs d’une salle de conférence pour discuter de stratégie, les équipes représentant le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et le gouvernement Nisga’a Lisims se sont vu attribuer des salles de réunion dans Zoom – avant de présenter leur position devant une caméra plutôt que devant des gens en personne. Malgré les différences de configuration, l’événement a suivi un rythme familier, les équipes absorbant de grandes quantités d’informations avant d’élaborer un argument et de présenter leur position avec passion.
En octobre, a eu lieu la première simulation de traité à être réalisée avec des éducateurs, alors que nous nous sommes associés au ministère de l’Éducation du gouvernement du Yukon, à la Direction de l’éducation des Premières nations du Yukon et à Mapping the Way. La simulation pour les éducateurs du Yukon était également une simulation mixte, certains participants se réunissant en personne là où ils pouvaient le faire en toute sécurité. Suite au succès de la simulation, celle-ci sera mise à l’essai dans les écoles.
La première simulation sur le Traité 6, réalisée en partenariat avec le Maskwacis Cultural College, aura lieu en novembre, apportant une autre dimension à notre travail sur les traités.
Les conversations avec les partenaires ont également permis de se rendre compte qu’il était nécessaire d’assurer une présence en ligne constante en dehors des événements de simulation de traité. Cela a donné pour résultat Comprendre nos traités, une nouvelle ressource en ligne où vous pouvez en apprendre plus au sujet des traités par l’entremise d’une expérience d’apprentissage interactive. Le site web permet aux visiteurs de s’informer sur les traités et de se préparer à participer à une simulation – en ligne ou en personne.
Perspectives d’avenir
Bien que les rencontres en ligne présentent des difficultés, notamment en ce qui concerne l’accès à Internet partout au Canada, nous sommes heureux d’avoir reçu des commentaires qui indiquent que les simulations en ligne offrent aux participants des avantages similaires à ceux des événements en personne. Il y a aussi des points positifs, notamment la flexibilité et les faibles obstacles à l’accès que le format en ligne offre.
Bien que nous espérions à l’avenir recommencer à organiser des événements en personne avec nos partenaires, nous nous efforçons de faire en sorte que la troisième simulation nationale soit aussi réussie que la précédente.